La personne  - Eric Delassus - Editions Bréal
La personne

Posts Tagged ‘Spinoza’

Première rencontre philo-psy samedi 23 novembre 2013 à la faculté de médecine (pôle formation)

Posted in Articles on novembre 22nd, 2013 by admin – Commentaires fermés

Première rencontre philo-psy samedi 23 novembre 2013 à la faculté de médecine (pôle formation)

En quoi la philosophie peut-elle aider nos pratiques soignantes ?

 

L’ACIOS et l’EEHU ont le plaisir de vous inviter à la première rencontre philo-psy

 

La question du corps dans l’éthique de la vulnérabilité

Samedi 23 novembre 2013 de 9h à 13h, à Lille

Télécharger le programme de la rencontreTéléchargez le plan d’accès

Amphithéatre multimédiaPôle Formation de la Faculté de Médecine Henri Warembourg – Lille 2.

Inscription (gratuite) obligatoire (nombre de places limité) : merci de bien vouloir adresser un message àsylvie.vandoolaeghe[at]chru-lille.fr ou téléphoner au 03.20.62.34.43.

 

ACTUALITÉ DE SPINOZA – Les usages contemporains de sa pensée

Posted in Articles on novembre 4th, 2013 by admin – Commentaires fermés

ACTUALITÉ DE SPINOZA
Les usages contemporains de sa pensée

Les séances auront lieu
- au premier semestre : le mercredi de 19h à 21h, à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, en salle Halbwachs, escalier C, 1er étage droite, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
- au second semestre : le jeudi de 10h à 12h, à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Centre Panthéon, salle 216, entrée 2 place du Panthéon ou rue Cujas, aile Cujas, 2ème étage

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La philosophie de Spinoza est souvent évoquée à l’appui des thèses contemporaines aussi bien dans les sciences « dures » que dans les sciences humaines et sociales. L’auteur de l’Ethique apparaît ainsi comme un modèle théorique en biologie et neurobiologie, dans les ouvrages de Jean-Pierre Changeux, d’Henri Atlan, ou d’Antonio Damasio. Il fait figure de référence dans les sciences économiques et sociales, comme en témoignent les travaux d’André Orléan et Frédéric Lordon sur la monnaie et l’intérêt souverain. Il alimente la réflexion politique autour du concept de multitude central chez Antonio Negri ou du concept de trans-individuel forgé par Etienne Balibar. Ce n’est pas simplement la vision spinoziste du corps biologique ou politique qui nourrit les débats, c’est également sa conception de l’esprit, de la conscience et de l’inconscient qui retient l’attention des psychologues et des psychanalystes, ainsi que le montre le dernier ouvrage de José Attal sur Spinoza et Lacan.
Indépendamment des filiations superficielles et éphémères, il faut noter que l’intérêt perdure et produit des effets spéculatifs. Il s’agit donc de comprendre en quoi la philosophie de Spinoza reste un modèle pour les contemporains et fournit des concepts opératoires pour appréhender des champs de pensée aussi différents.
L’objectif du séminaire consistera donc à étudier les usages contemporains de la pensée de Spinoza.

PROGRAMME DU SÉMINAIRE SPINOZA
pour l’ année 2013-2014

 

Bernard Pautrat, Ethica Sexualis – Spinoza et l’amour, Payot, 2011 Lu par Eric Delassus

Posted in Articles on novembre 4th, 2013 by admin – Commentaires fermés

Bernard Pautrat, Ethica Sexualis – Spinoza et l’amour, éd. Payot 2011.

L’Éthique de Spinoza est communément appréhendée comme un ouvrage dans lequel est développée une philosophie dont la conséquence est de combattre les passions tristes, c’est-à-dire les passions qui manifestent une diminution de notre puissance d’être et d’agir. La réflexion conduite par Bernard Pautrat, à partir d’une analyse précise et rigoureuse du texte, à l’intérieur duquel il décèle ce qu’il nomme trois étrangetés concernant l’amour et la sexualité, remet en cause cette interprétation un peu trop « lisse » de l’Éthique.

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Les grandes orientations de philosophie morale mises en jeu en bioéthique et en éthique médicale

Posted in Articles on septembre 25th, 2013 by admin – Commentaires fermés

En quoi les grands courants de la philosophie morale sont-ils en mesure d’orienter la pensée éthique contemporaine dans le domaine médical, en fournissant aux praticiens des éléments théoriques leur permettant de formuler, d’une manière peut-être différente de ce qu’ils font habituellement, les problématiques auxquelles ils se trouvent confrontés ?

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Peut-on perdre sa dignité ?

Posted in Articles on septembre 25th, 2013 by admin – Commentaires fermés

Une idée assez répandue aujourd’hui consiste à penser qu’un homme pourrait perdre sa dignité du fait des conditions de son existence. Ainsi dira-ton du SDF qui vit dans la rue qu’il a perdu toute dignité et qu’il faut lui rendre sa dignité ou bien du malade en fin de vie, parce qu’il est devenu incontinent ou qu’il a perdu certaines des facultés qui nous semblent essentielles à l’humanité, qu’il faut lui donner le droit de mourir dans la dignité. Une telle conception de la dignité humaine est souvent défendue par des personnes animées des meilleurs intentions du monde. Mais de telles intentions ne sont pas nécessairement une garantie de vérité et elles doivent susciter notre interrogation, car comme l’expérience nous le montre parfois, elles constitue le matériau principal dont l’enfer est pavé. En effet, dire du SDF ou du malade en fin de vie qu’ils ont perdu leur dignité, n’est-ce pas finalement affirmer qu’ils ne sont plus des êtres humains à part entière et que leur existence n’a plus la valeur qu’elle devrait avoir. Autrement dit, n’est-ce pas affirmer que la vulnérabilité, la fragilité ou la faiblesse nous retrancheraient de l’humanité ? N’est-ce pas en conséquence affirmer qu’il n’y a d’humanité que dans la force, la puissance et par conséquent en conclure que les faibles ne méritent plus de vivre ?

Cours destiné à des étudiants d’IFSI

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Diaporama

La mort et la maladie, des accidents inévitables

Posted in Articles on septembre 17th, 2013 by admin – Commentaires fermés
« Nulle chose ne peut être détruite sinon par une cause extérieure »
(Spinoza, Éthique, 3° partie, Proposition IV)
« Chaque chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être. »
(id., Proposition VI)

 

La vie possède, en elle-même, ce caractère paradoxal de parvenir un jour à son terme, cela nous semble naturel mais à bien y réfléchir cela n’a rien d’évident, par nature la vie tend à se maintenir et l’être vivant devrait tout faire pour perdurer indéfiniment.

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Qu’est-ce que l’idée d’un corps en acte ?

Posted in Articles on septembre 13th, 2013 by admin – Commentaires fermés

« L’objet de l’idée constituant l’Esprit humain est le Corps, autrement dit une manière de l’Étendue précise et existant en acte, et rien d’autre. »

Spinoza, Proposition XIII, Éthique II.

Cette proposition, qui expose la conception spinoziste des rapports entre le corps et l’esprit, est souvent résumée de la manière suivante : « L’Esprit est l’idée du Corps », mais de quel corps s’agit-il ?

L’Enseignement Philosophique

63° année – Numéro 4 ; p. 43-48.

Sommaire du N°

LA NOTION DE PERSONNE DANS L’ÉTHIQUE DE SPINOZA

Posted in Articles on juillet 4th, 2013 by admin – Commentaires fermés

S’il peut sembler surprenant de s’interroger sur le sens à donner à la notion de personne dans une philosophie comme celle de Spinoza, c’est que nous sommes accoutumés à envisager cette notion uniquement en terme de Substance. En conséquence un monisme comme celui de Spinoza qui ne conçoit l’homme que comme un mode de la substance ne pourrait d’aucune manière intégrer une telle notion.
Cependant si l’on y regarde d’un peu plus près, la philosophie de Spinoza, qui se présente avant tout comme une éthique, c’est-à-dire comme une pensée orientée dans une perspective pratique dont l’objectif est la réalisation de la perfec- tion humaine, ne réduit pas l’homme à une chose parmi les choses.
Si l’homme est dans la nature un être comme les autres, il n’est pas pour autant un être quelconque, il a pour l’homme une valeur indiscutable, il représente même la plus haute valeur, dans la mesure où rien n’est plus utile à un homme qu’un autre homme, rien n’est plus utile à l’homme qu’un homme guidé par la rai- son.
En conséquence, si d’un point de vue ontologique il n’y a pas d’anthropologie spinoziste, l’homme n’étant pas « comme un État dans l’État », d’un point de vue éthique il peut sembler cohérent de considérer que l’homme n’est pas pour Spi- noza sans dignité. Ce qui autorise à penser la présence dans sa philosophie d’une conception implicite de la personne.

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Penser le corps malade : Spinoza et l’éthique médicale.

Posted in Billets on juin 20th, 2011 by admin – Commentaires fermés

Intervention lors de la journée du 18 juin 2011 (Spinoza : la raison à l’épreuve de la pratique) : Journée d’Etudes organisée par Vicente Cortés et Sophie Laveran, Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne.


Texte publié sur le site de l’Association des Amis de Spinoza.

 

Refus de traitement : aider le malade à mieux se comprendre

Posted in Billets on juin 15th, 2011 by admin – Commentaires fermés

Le refus de traitement de la part du malade peut confronter les soignants à un dilemme apparemment insoluble opposant principe d’autonomie et principe de bienfaisance. Le souci de respecter la liberté du malade pourrait conduire à abandonner ce dernier à son triste sort tandis que la volonté de lui venir en aide pourrait avoir pour conséquence de le soigner contre son gré. Pour sortir de cette insupportable tension, il apparaît nécessaire d’adopter une démarche compréhensive. S’efforcer de cerner avec le malade les raisons qui déterminent son attitude peut aider ce dernier à effectuer un choix réellement éclairé et peut-être à réorienter sa décision. Il convient cependant de prendre garde à ce que cet accompagnement du malade ne se transforme pas en harcèlement dans le but de le faire changer d’avis à tout prix. Le soignant doit aussi apprendre à accepter de l’autre le refus du bien qu’il veut lui faire.


Article publié dans la revue ÉTHIQUE ET SANTÉ, Volume 8, numéro 2, pages 101-105 (juin 2011)

 

De l’Éthique de Spinoza à l’éthique médicale

Posted in Billets on mars 24th, 2011 by admin – Commentaires fermés

J’ai la grande joie de vous annoncer la parution ce jour (24/03/2011) de mon livre De l’Éthique de Spinoza à l’éthique médicale (préface de Jacqueline Lagrée) aux Presses Universitaires de Rennes. J’ai tenté dans cet ouvrage de recourir à la philosophie de Spinoza pour penser la maladie et les voies permettant de la vivre sans ajouter une souffrance inutile aux tourments qu’elle impose. Cette réflexion s’enracine dans la thèse spinoziste selon laquelle l’Esprit est « l’idée du corps » et s’interroge sur ce que peut bien être l’idée d’un corps malade. Elle s’efforce de proposer aux malades et aux soignants des pistes pour mieux vivre la maladie et mieux accompagner les patients.


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Par réalité et perfection, j’entends la même chose.

Posted in Propos on mars 14th, 2011 by admin – Commentaires fermés

Le drame qui se déroule aujourd’hui dans l’archipel nippon, ne peut que nous faire penser au poème rédigé par Voltaire pour s’opposer aux partisans d’une théodicée jugeant que tout ce qui se produit dans la nature obéit à un plan divin et que les pires maux visent finalement toujours un bien dont ne saisissons pas les justifications.

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Santé du corps et santé de l’esprit – Spinoza et l’éthique médicale (thèse de doctorat)

Posted in Billets on décembre 9th, 2010 by admin – Commentaires fermés

Résumé de la thèse sur SUDOC

La notion de personne dans l’éthique de Spinoza

Posted in Billets on mai 10th, 2010 by admin – Commentaires fermés

S’il peut sembler surprenant de s’interroger sur le sens à donner à la notion de personne dans une philosophie comme celle de Spinoza, c’est que nous sommes accoutumés à envisager cette notion uniquement en terme de Substance. En conséquence un monisme comme celui de Spinoza qui ne conçoit l’homme que comme un mode de la substance ne pourrait d’aucune manière intégrer une telle notion.
Cependant si l’on y regarde d’un peu plus près, la philosophie de Spinoza, qui se présente avant tout comme une éthique, c’est-à-dire comme une pensée orientée dans une perspective pratique dont l’objectif est la réalisation de la perfection humaine, ne réduit pas l’homme à une chose parmi les choses.
Si l’homme est dans la nature un être comme les autres, il n’est pas pour autant un être quelconque, il a pour l’homme une valeur indiscutable, il représente même la plus haute valeur, dans la mesure où rien n’est plus utile à un homme qu’un autre homme, rien n’est plus utile à l’homme qu’un homme guidé par la raison.
En conséquence, si d’un point de vu ontologique il n’y a pas d’anthropologie spinoziste, l’homme n’étant pas «comme un État dans l’État» ; d’un point de vue éthique il peut sembler cohérent de considérer que l’homme n’est pas pour Spinoza sans dignité. Ce qui autorise à penser la présence dans sa philosophie d’une conception implicite de la personne.

Article publié dans la revue L’enseignement philosophique, N°6, juillet-aout 2009.

Santé du corps et santé de l’esprit — Les apports de l’éthique de Spinoza à l’éthique médicale

Posted in Articles on mai 9th, 2010 by admin – Commentaires fermés

Dans la lettre à Oldenburg du 7 février 1676 Spinoza écrit qu’il n’appartient pas « à la nature de tout homme d’avoir une âme forte et qu’il n’est pas plus en notre pouvoir de posséder la santé du corps que celle de l’âme ».
La proposition XXXIX de la cinquième partie de l’Éthique nous dit également : « Qui a un corps apte à un très grand nombre de choses, a un esprit dont la plus grande part est éternelle ».

La lecture de ces deux citations pourrait nous conduire à penser que pour Spinoza : d’une part, les hommes n’ont aucun pouvoir sur eux-mêmes en raison du déterminisme universel auquel ils sont soumis, et que, d’autre part l’esprit ou l’âme étant l’idée du corps, la santé de l’esprit est à ce point dépendante de celle du corps, que la maladie fermerait la voie vers le salut pour quiconque en serait affecté.

Autrement dit, cette conception des rapports entre l’esprit et le corps laisserait apparemment sous entendre que, pour celui dont les aptitudes du corps sont inférieures à la normale, l’accès à la béatitude et à l’éternité serait fortement compromis.

Il semblerait donc, à première vue, que pour Spinoza, non seulement nous ne maîtrisons pas les affections dont nous sommes les objets (il n’est pas plus en notre pouvoir de posséder la santé du corps que celle de l’esprit) mais que d’autre part, il existe une telle dépendance entre le corps et l’esprit que la diminution de la puissance du corps ne peut avoir pour conséquence que la faiblesse de l’esprit. Si, en effet, les aptitudes de mon corps déterminent la part de mon esprit pouvant accéder à l’éternité, la perte de certaines de ces aptitudes (perte qui peut résulter de la maladie) ne peut que compromettre le salut de l’esprit.Cependant, si l’on se réfère à la vie de Spinoza, il apparaît que les faits contredisent cette interprétation. Spinoza était lui-même malade (il a vécu toute sa vie en souffrant d’une affection pulmonaire qui l’obligeait à garder la chambre des jours entiers). Cela ne l’a pas empêché de rédiger son œuvre et d’atteindre – ses biographes le confirment -, une sagesse et une sérénité qui l’ont accompagné jusque dans ses derniers moments.

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Éducation thérapeutique et liberté du malade

Posted in Articles on avril 7th, 2008 by admin – Commentaires fermés

Apprendre que l’on est atteint d’une maladie chronique comme le diabète, c’est tout d’abord être confronté à la faiblesse et à la finitude de l’existence humaine, c’est voir se profiler à l’horizon le risque du handicap, de la souffrance et peut-être même de la mort. Mais si de surcroît la maladie est détectée à un stade où elle est encore asymptomatique, la tentation est grande d’adopter une attitude de déni afin de ne pas avoir à assumer toutes les conséquences ainsi que les contraintes que cela entraîne. C’est pourquoi, il est parfois difficile pour le soignant de faire comprendre au malade la nécessité de se conformer à un traitement contraignant et de modifier son hygiène de vie, d’adopter un mode de vie en rapport avec son état. En effet, le malade peut d’une part avoir l’impression de se soumettre à une autorité dont il refuse de reconnaître la légitimité et d’autre part se trouver dans l’impossibilité psychologique et existentielle d’accepter les conseils du soignant n’ayant pas nécessairement la force de supporter ce face à face avec sa finitude et sa faiblesse. Comment donc, non seulement expliquer au malade ce dont il souffre, mais comment faire en sorte qu’il accepte son état et qu’il suive les recommandations de son médecin sans les vivre comme un diktat le mettant face à son impuissance et sa faiblesse face à la vie ?

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Qu’est-ce que le moi ?

Posted in Articles on février 19th, 2008 by admin – Commentaires fermés

L’une des formules les plus célèbres de Socrate était « connais toi toi-même », mais qu’est-ce donc que le moi? Quelle est donc la nature de cet objet sur lequel s’exerce la pensée consciente d’elle-même s’interrogeant sur elle-même ? Par ce précepte Socrate faisait de la réflexion du moi sur lui-même le sol originel de toute réflexion philosophique. En quel sens faut-il comprendre qu’une telle question préside dans l’histoire de la philosophie à toute réflexion sur l’être et à toute recherche de la vérité ?

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