Pour une politique du care
Posted in Articles on janvier 23rd, 2014 by admin – Commentaires fermésL’idée d’une « société du care » ne semble pas avoir reçu en France un accueil des plus favorables dans la mesure où elle a été comprise comme une tentative de mettre en place une politique d’assistanat essentiellement fondée sur des motifs d’ordre compassionnel et qui aurait pour conséquence d’entretenir la fragilité de ceux qui en seraient les bénéficiaires au lieu de les aider à développer leurs capacités.
Puissance et vulnérabilité – Pour un « care » spinoziste
Posted in Articles on janvier 8th, 2014 by admin – Commentaires fermésIl peut sembler non seulement anachronique, mais peut-être aussi incongru de vouloir comparer éthique spinoziste et éthique du care. Chacune ayant été élaborée dans des contextes très différents et relevant de traditions intellectuelles relativement étrangères l’une à l’autre, la légitimité d’un tel rapprochement ainsi que son intérêt demandent à être justifiés. D’un côté nous avons un rationalisme intégral, de l’autre une éthique qui semble plus enracinée dans les affects, cependant si l’on y regarde d’un peu plus près ces deux pensées ne sont peut-être pas si éloignées l’une de l’autre.
Combattre la haine
Posted in Articles on décembre 21st, 2013 by admin – Commentaires fermés« Ne pas rire des actions des hommes, ne pas les déplorer, encore moins les maudire, mais seulement les comprendre », Spinoza.
Lire l’article sur The Dissident
De l’Urgence de philosopher
Posted in Articles on décembre 16th, 2013 by admin – Commentaires fermésCommentaire du premier paragraphe de la Lettre à Ménécée d’Épicure (-341, -270)
Ces quelques lignes du philosophe Épicure traitent de la philosophie et plus précisément de l’urgence qu’il y a, selon lui, à philosopher. En effet d’après Épicure, la philosophie, la recherche de la sagesse, ne peut attendre. Mais la thèse principale qu’il défend ici ne se réduit pas à affirmer qu’il n’y a pas d’âge pour philosopher (et en cela il s’oppose à Platon pour qui la philosophie est l’aboutissement d’une longue préparation, d’un propédeutique dans laquelle les mathématiques jouent un rôle déterminant), mais consiste également à défendre une certaine conception de la philosophie. La philosophie est en effet, pour Épi- cure, ce qui rend heureux, ce qui procure la félicité.
« Une éthique de l’éthique ? » Usages et abus de l’éthique en santé
Posted in Articles on décembre 16th, 2013 by admin – Commentaires fermés8h 30 Accueil
Inscription obligatoire. Colloque Gratuit. Nombre de places limité
3 intervenants /45 minutes- 45 minutes de partage avec les participants
8h50 Propos liminaire : Catherine Draperi – Alain de Broca une revue au service de l’éthique 9h00- 10h30 table ronde : Ethique résistance
Modérateur : Grégoire Moutel
Marie Odile Godart, Résistance autour des populations
Jean Guilhem Xerri Une éthique de la personne comme résistance à l’exclusion sociale
Worms Frédéric Une éthique pratique résistante : réunifier le soin autour des deux tensions du care et du cure.
10h30-11h00 pause
11h00 – 12h30 table ronde : Ethique alibi Modérateur : Marc Grassin
Guérin Jean François
Callu Marie France
Sicard Didier
L’alibi éthique à travers l’expérience de la médecine de la reproduction L’alibi éthique a-t-il une place en droit
L’alibi éthique des mots
12h30 – 13h45 repas (à l’ENS)
13h45 – 15h15 table ronde : Ethique pratique Modérateur : Brigitte Tison
Mino Jean Christophe, Copel Marie Laure Délibérer à l’hôpital entre éthique et pratique ? Birmelé Béatrice, Comment la réflexion éthique change la pratique clinique ? Lefève Céline, Pratiquer l’éthique dans les études de médecine
15h15- 15h30 Pause
15h30 – 17h00 table ronde : La publication en éthique Modérateur : Gérard Teboul
Kopp Nicolas, Après 10 années d’ E&S. Courage versus alibi: une lucide incrédulité pour l’avenir Delassus Eric, La santé en question : l’éthique, une pratique
Svandra Philippe, Une revue pour déranger nos certitudes
17h00 – 17H20 Synthèse par George Fauré
17h20-17h30 Remerciements – Fin du colloque Catherine Draperi et Alain de Broca
Traitement de quelques notions du programme de terminale à partir de l’étude d’une œuvre : L’Appendice à la première partie de l’Éthique de Spinoza.
Posted in Articles on décembre 5th, 2013 by admin – Commentaires fermésVaincre la désolation
Posted in Articles on novembre 27th, 2013 by admin – Commentaires fermésCe qui rend la désolation si intolérable c’est la perte du moi, qui, s’il peut prendre réalité dans la solitude, ne peut toutefois être confirmé dans son identité que par la présence confiante et digne de foi de mes égaux. Dans cette situation, l’homme perd la foi qu’il a en lui-même comme partenaire de ses pensées et cette élémentaire confiance dans le monde, nécessaire à toute expérience. Le moi et le monde, la faculté de penser et d’éprouver sont perdus en même temps.
Hannah Arendt, Le système totalitaire.
Première rencontre philo-psy samedi 23 novembre 2013 à la faculté de médecine (pôle formation)
Posted in Articles on novembre 22nd, 2013 by admin – Commentaires fermés
Première rencontre philo-psy samedi 23 novembre 2013 à la faculté de médecine (pôle formation)
En quoi la philosophie peut-elle aider nos pratiques soignantes ?
L’ACIOS et l’EEHU ont le plaisir de vous inviter à la première rencontre philo-psy
La question du corps dans l’éthique de la vulnérabilité
Samedi 23 novembre 2013 de 9h à 13h, à Lille
Télécharger le programme de la rencontre - Téléchargez le plan d’accès
Amphithéatre multimédia - Pôle Formation de la Faculté de Médecine Henri Warembourg – Lille 2.
Inscription (gratuite) obligatoire (nombre de places limité) : merci de bien vouloir adresser un message àsylvie.vandoolaeghe[at]chru-lille.fr ou téléphoner au 03.20.62.34.43.
D’une rationalité à l’autre
Posted in Articles on novembre 13th, 2013 by admin – Commentaires fermésLa notion de rationalité est souvent perçue dans sa dimension essentiellement instrumentale, ainsi dans l’organisation du travail parle-t-on de rationalité pour désigner les modèles s’inspirant du taylorisme ou du fordisme. Organisation du travail qui a contribué pendant des années à accroitre la productivité, à faire en sorte d’optimiser les efforts des travailleurs dans le contexte industriel. Cette manière de concevoir n’a cependant pas été sans faire l’objet de nombreuses critiques, principalement celles qui l’accusaient de déshumaniser et d’aliéner le travail, lui faisant perdre toute sa dimension créative et libératrice. En effet, cette « gestion » de la force de travail a tendance à utiliser le travailleur comme un vulgaire moyen, comme un objet que l’on peut manipuler à sa guise sans se soucier de sa dimension humaine, sans se préoccuper du fait qu’il est aussi un sujet capable d’agir et de réfléchir, lui aussi, de manière rationnelle.
ACTUALITÉ DE SPINOZA – Les usages contemporains de sa pensée
Posted in Articles on novembre 4th, 2013 by admin – Commentaires fermésACTUALITÉ DE SPINOZA
Les usages contemporains de sa pensée
Les séances auront lieu
au premier semestre : le mercredi de 19h à 21h, à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, en salle Halbwachs, escalier C, 1er étage droite, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
au second semestre : le jeudi de 10h à 12h, à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Centre Panthéon, salle 216, entrée 2 place du Panthéon ou rue Cujas, aile Cujas, 2ème étage
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La philosophie de Spinoza est souvent évoquée à l’appui des thèses contemporaines aussi bien dans les sciences « dures » que dans les sciences humaines et sociales. L’auteur de l’Ethique apparaît ainsi comme un modèle théorique en biologie et neurobiologie, dans les ouvrages de Jean-Pierre Changeux, d’Henri Atlan, ou d’Antonio Damasio. Il fait figure de référence dans les sciences économiques et sociales, comme en témoignent les travaux d’André Orléan et Frédéric Lordon sur la monnaie et l’intérêt souverain. Il alimente la réflexion politique autour du concept de multitude central chez Antonio Negri ou du concept de trans-individuel forgé par Etienne Balibar. Ce n’est pas simplement la vision spinoziste du corps biologique ou politique qui nourrit les débats, c’est également sa conception de l’esprit, de la conscience et de l’inconscient qui retient l’attention des psychologues et des psychanalystes, ainsi que le montre le dernier ouvrage de José Attal sur Spinoza et Lacan.
Indépendamment des filiations superficielles et éphémères, il faut noter que l’intérêt perdure et produit des effets spéculatifs. Il s’agit donc de comprendre en quoi la philosophie de Spinoza reste un modèle pour les contemporains et fournit des concepts opératoires pour appréhender des champs de pensée aussi différents.
L’objectif du séminaire consistera donc à étudier les usages contemporains de la pensée de Spinoza.
PROGRAMME DU SÉMINAIRE SPINOZA
pour l’ année 2013-2014
LES VERTUS DE L’OUBLI
Posted in Articles on novembre 4th, 2013 by admin – Commentaires fermésConférence prononcée à Roubaix le 25/10/2013 lors du colloque « L’élimination d’archives : une affaire économique, culturelle et psychologique » organisé par l’Association des Archivistes Français.
Résumé : Si comme le prétend Saint Augustin, le temps n’existe qu’en tant que distension de l’esprit, il ne peut y avoir de conscience du présent que grâce à la mémoire et l’anticipation, c’est cette idée que l’on retrouve sous une autre forme chez Bergson pour qui toute conscience est avant tout mémoire. Cependant cette nécessité de la mémoire est inséparable de celle de l’oubli qui comme le souligne Nietzsche est l’une des conditions essentielles de l’action et de la vie.
Maintenir l’homme face à ce qui le nie
Posted in Articles on novembre 4th, 2013 by admin – Commentaires fermésPour qu’une démocratie fonctionne, il faut impérativement que les citoyens qui la composent soient informés afin qu’ils puissent exercer leur jugement de façon éclairée. Cette nécessité d’une information riche, diverse et approfondie, si elle est une condition de la démocratie, est également à l’origine des problèmes que rencontre notre société médiatique.
Bernard Pautrat, Ethica Sexualis – Spinoza et l’amour, Payot, 2011 Lu par Eric Delassus
Posted in Articles on novembre 4th, 2013 by admin – Commentaires fermésBernard Pautrat, Ethica Sexualis – Spinoza et l’amour, éd. Payot 2011.
L’Éthique de Spinoza est communément appréhendée comme un ouvrage dans lequel est développée une philosophie dont la conséquence est de combattre les passions tristes, c’est-à-dire les passions qui manifestent une diminution de notre puissance d’être et d’agir. La réflexion conduite par Bernard Pautrat, à partir d’une analyse précise et rigoureuse du texte, à l’intérieur duquel il décèle ce qu’il nomme trois étrangetés concernant l’amour et la sexualité, remet en cause cette interprétation un peu trop « lisse » de l’Éthique.
Les principaux concepts de l’éthique et de la philosophie morale
Posted in Articles on septembre 25th, 2013 by admin – Commentaires fermésCours donné à l’IFSI de Vierzon le 25/09/2013.
Les grandes orientations de philosophie morale mises en jeu en bioéthique et en éthique médicale
Posted in Articles on septembre 25th, 2013 by admin – Commentaires fermésEn quoi les grands courants de la philosophie morale sont-ils en mesure d’orienter la pensée éthique contemporaine dans le domaine médical, en fournissant aux praticiens des éléments théoriques leur permettant de formuler, d’une manière peut-être différente de ce qu’ils font habituellement, les problématiques auxquelles ils se trouvent confrontés ?
Peut-on perdre sa dignité ?
Posted in Articles on septembre 25th, 2013 by admin – Commentaires fermésUne idée assez répandue aujourd’hui consiste à penser qu’un homme pourrait perdre sa dignité du fait des conditions de son existence. Ainsi dira-ton du SDF qui vit dans la rue qu’il a perdu toute dignité et qu’il faut lui rendre sa dignité ou bien du malade en fin de vie, parce qu’il est devenu incontinent ou qu’il a perdu certaines des facultés qui nous semblent essentielles à l’humanité, qu’il faut lui donner le droit de mourir dans la dignité. Une telle conception de la dignité humaine est souvent défendue par des personnes animées des meilleurs intentions du monde. Mais de telles intentions ne sont pas nécessairement une garantie de vérité et elles doivent susciter notre interrogation, car comme l’expérience nous le montre parfois, elles constitue le matériau principal dont l’enfer est pavé. En effet, dire du SDF ou du malade en fin de vie qu’ils ont perdu leur dignité, n’est-ce pas finalement affirmer qu’ils ne sont plus des êtres humains à part entière et que leur existence n’a plus la valeur qu’elle devrait avoir. Autrement dit, n’est-ce pas affirmer que la vulnérabilité, la fragilité ou la faiblesse nous retrancheraient de l’humanité ? N’est-ce pas en conséquence affirmer qu’il n’y a d’humanité que dans la force, la puissance et par conséquent en conclure que les faibles ne méritent plus de vivre ?
Cours destiné à des étudiants d’IFSI
La mort et la maladie, des accidents inévitables
Posted in Articles on septembre 17th, 2013 by admin – Commentaires fermés
« Nulle chose ne peut être détruite sinon par une cause extérieure »
(Spinoza, Éthique, 3° partie, Proposition IV)
« Chaque chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être. »
(id., Proposition VI)
La vie possède, en elle-même, ce caractère paradoxal de parvenir un jour à son terme, cela nous semble naturel mais à bien y réfléchir cela n’a rien d’évident, par nature la vie tend à se maintenir et l’être vivant devrait tout faire pour perdurer indéfiniment.
Qu’est-ce que l’idée d’un corps en acte ?
Posted in Articles on septembre 13th, 2013 by admin – Commentaires fermés« L’objet de l’idée constituant l’Esprit humain est le Corps, autrement dit une manière de l’Étendue précise et existant en acte, et rien d’autre. »
Spinoza, Proposition XIII, Éthique II.
Cette proposition, qui expose la conception spinoziste des rapports entre le corps et l’esprit, est souvent résumée de la manière suivante : « L’Esprit est l’idée du Corps », mais de quel corps s’agit-il ?
63° année – Numéro 4 ; p. 43-48.
RENOUVEAU DE LA PERSONNE ET ÉMERGENCE DU SENS – Pour un management éthique
Posted in Articles on septembre 10th, 2013 by admin – Commentaires fermésSi l’apparition de la notion d’individu dans le paysage intellectuel occidental et sa diffusion dans les mentalités fut un facteur indéniable d’émancipation au cours de l’époque moderne, les excès auxquels conduit aujourd’hui le développement de l’individualisme nous invite à penser son dépassement. Les sociétés et les entités qui les composent ne peuvent se réduire à des agrégats d’individus et les rapports entre les hommes ne se limitent pas à leur dimension contractuelle. Envisager ainsi les relations humaines pourrait conduire à une nouvelle forme de barbarie occultant la reconnaissance de l’altérité dans la construction de nos diverses identités. L’une des voies possibles pour échapper à ce risque de déshumanisation serait de revisiter la notion de personne en insistant sur sa dimension relationnelle et sa capacité à donner du sens à nos existences. Cette voie pourrait conduire dans les pratiques managériales à renouveler les modalités selon lesquelles se constituent les relations humaines dans le monde du travail. Une telle démarche contribuerait à expérimenter ou développer, non pas une éthique du management, mais un management véritablement éthique, c’est-à-dire une manière de travailler et de diriger les hommes respectueuse de leur singularité et prenant en considération leur vulnérabilité.