La personne  - Eric Delassus - Editions Bréal
La personne

Cicéron – De la divination, Livre II – Commentaire

Dans le livre I Cicéron fait parler son frère Quintus qui est un adepte de la divination. Il parvient ainsi à exposer les différents arguments de ceux qu’il critiquera ensuite. Dans le livre II Cicéron étudie les différentes formes de la divination et en fait la critique. L’argument principal de cette critique est le suivant : La divination se définit selon Cicéron comme « la prévision des choses qui sont dues au hasard ». Cette définition entraîne deux difficultés selon que le hasard existe ou pas : Soit le hasard existe et dans ce cas la divination est impossible puisque le hasard est par définition imprévisible. Soit le hasard n’existe pas et la divination ne sert plus à rien puisque tous les événements qui arrivent doivent arriver, rien n’étant aléatoire. En conséquence dans les deux cas on se trouve confronté à une aporie (une difficulté insurmontable, un problème insoluble), ce qui prouve que l’idée de divination est une idée confuse.

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