La personne  - Eric Delassus - Editions Bréal
La personne

Posts Tagged ‘Spinozisme’

La délibération comme démarche réflexive accompagnant la décision médicale

Posted in Articles on mai 13th, 2015 by admin – Commentaires fermés

La délibération est souvent perçue comme l’œuvre d’une liberté exami­nant de manière autonome les éléments qui conduisent à la prise de décision, elle-même perçue comme le moment premier de l’action. Cette vision des choses n’est-elle pas la conséquence d’une illusion rétrospective ? Le processus décision­nel dans lequel s’inscrit la délibération ne doit-il pas plutôt être envisagé comme un enchaînement causal par lequel les acteurs sont emportés sans être véritable­ment les auteurs du scénario auquel ils participent ? Une telle approche détermi­niste doit-elle pour autant nous conduire à renoncer à « reprendre la main » sur nos décisions ?
L’analyse qui est ici conduite porte sur la décision dans le domaine médical. Elle s’inspire de la pensée de Spinoza et tend à montrer que même si nous sommes déterminés, la puissance réflexive de l’esprit est en mesure de mieux éclairer et orienter les différents protagonistes de la délibération et de la décision médicales.

Lire l’article sur le site de la revue Éthique Publique

Penser la santé au-delà des normes

Posted in Articles on avril 19th, 2015 by admin – Commentaires fermés

Lorsque l’on s’interroge sur la question du rapport entre santé et maladie, on est facilement tenté de placer la santé du côté de la norme et la maladie du côté de son contraire : l’anormal ou le pathologique. Envisagée ainsi, la santé apparaît comme un état d’équilibre, stable et quasi-parfait qui se trouverait altéré dès que le corps est affecté par une pathologie quelconque. La santé serait, en un certain sens, la réalisation de l’essence même de ce que doit être un organisme fonctionnant pour le mieux, et la maladie une sorte de corruption de cet état. Cependant, dès qu’on regarde la question d’un peu plus près, on s’aperçoit très vite que les choses ne sont pas si simples et que la santé des uns n’est pas celle des autres, qu’elle ne consiste pas nécessairement dans l’absence de maladie, qu’il est des malades dont la santé nous étonne et à l’inverse des individus apparemment atteints d’aucune pathologie particulière et qui pourtant donnent toujours l’impression d’être maladifs et de santé précaire.
S’il en va ainsi, c’est peut-être parce que la maladie et la santé ne se réduisent pas à des données objectives, mais se manifestent d’abord comme des expériences qui sont de l’ordre du vécu.

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Le Tour(s) de la Question :  »Qu’est-ce que l’idée d’un corps malade »

Posted in Billets on janvier 27th, 2015 by admin – Commentaires fermés

Rencontre philo présentée par Eric Delassus

Dans son Ethique, Spinoza affirme que « l´esprit est l´idée du corps ». Cette formule soulève notamment la question du rapport entre corps et esprit, question qui devient cruciale dès lors qu´elle est posée relativement à celle de la maladie. En effet, que peut bien être dans ces conditions l´idée d´un corps malade ? S´agit-il d´une idée également malade ? Comme si elle était contaminée par l´état de son objet.
Ou peut-il s´agir, malgré tout, d´une idée suffisamment claire et distincte pour donner au malade la force d´âme nécessaire pour s´opposer à ce qui tend à l´affaiblir et le détruire ? Les enjeux de la réponse apportée à une telle question sont capitaux sur le plan de l´éthique médicale dans
la mesure où, selon la solution qui finira par émerger, on sera ou non en mesure d´accompagner le malade pour l´aider à affronter la maladie en évacuant autant qu´il est possible les passions tristes qu´elle peut engendrer en lui.
Eric Delassus est agrégé et docteur en philosophie, il enseigne au lycée Marguerite de Navarre de Bourges et participe à plusieurs groupes de réflexion sur l´éthique médicale.

Le préjugé de tous les préjugés

Posted in Billets on décembre 31st, 2014 by admin – Commentaires fermés

Présentation de mon livre Penser avec Spinoza – Vaincre les préjugés publié aux éditions Bréal sur le site iPhilo

 

Vivre et penser son corps

Posted in Articles on décembre 17th, 2014 by admin – Commentaires fermés

Résumé

Français

Si pour Spinoza l’esprit est l’idée du corps, il est permis d’en déduire que l’accès à la sagesse consiste dans l’élaboration, sinon d’une idée adéquate, en tout cas d’une idée aussi cohérente que possible de son corps. L’homme peut ainsi mieux comprendre comment son esprit « est uni à toute la nature », pour reprendre une expression empruntée au Traité de la réforme de l’entendement. Par exemple, le malade ou le sujet handicapé pourra plus aisément accepter les changements que subit son corps s’il est susceptible d’en produire une représentation claire et distincte. Cependant, s’il est important de bien penser son corps pour mieux le vivre, ne peut-on pas envisager qu’un processus inverse soit possible pour ceux qui n’ont pas la possibilité de concevoir une idée cohérente du corps ? Pour celui dont les fonctions cognitives ont été atteintes, n’est-ce pas en vivant plus activement son corps qu’il lui sera possible d’accéder à une perception plus juste de celui-ci ?

Mots-clés

  • corps
  • esprit
  • idée du corps
  • Spinoza

English

If, for Spinoza, the mind is the idea of the body, it is then possible to conclude that the attainment of wisdom consists in the development of an idea which, although it may not be adequate, is at least as coherent as possible with a perception of the body. Then, people can better understand “the union existing being the mind and the whole of nature” to use a quotation from the Treatise on the Emendation of the Intellect. For instance, sick or disabled people may more easily accept the changes that are altering their bodies, should they be able to have a clear and distinct representation of their body. However, though thinking one’s own body is important to live better with it, can we not imagine the possibility of some reversed process for those who are unable to have a coherent idea of their body ? Is it not possible for those whose cognitive functions have been altered, to reach a more accurate perception of the body, through increased body activity ?

Keywords

  • body
  • spirit
  • idea of body
  • Spinoza

http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=SOC_125_0117

 

LE RAPPORT ENTRE NARRATION ET PERCEPTION DU CORPS PAR LE MALADE

Posted in Articles on décembre 1st, 2014 by admin – Commentaires fermés

Résumé : Si l’on considère avec Spinoza que l’esprit est « l’idée d’un corps en acte », l’une des questions que l’on peut se poser lorsque l’on essaie d’aborder la question du vécu de la maladie est celle de savoir si l’idée d’un corps malade peut être une idée adéquate, c’est-à-dire une idée suffisamment cohérente pour permettre au malade de vivre sa maladie avec une certaine équanimité tout en disposant de la puissance nécessaire pour participer activement aux soins et aux traitements qu’il aura à subir. Dans la mesure où cette conception de l’esprit repose sur la thèse selon laquelle corps et esprit ne participent pas de deux substances distinctes, mais sont plutôt deux expressions distinctes d’une seule et même chose, il ne peut y avoir d’action de l’un sur l’autre, il est donc tout à fait concevable de penser l’idée adéquate d’un corps malade. Dans la mesure où la maladie est une manière, certes, qui ne lui convient pas, pour l’homme d’être uni à la nature, celui qui comprend en quoi consiste cette union sera en mesure d’appréhender la maladie avec une plus grande sagesse. Cependant, cela ne semble être possible que pour celui qui parvient à ce que Spinoza appelle « connaissance du troisième genre », c’est-à-dire connaissance intuitive des choses singulières et de leur union à Dieu. Le problème est donc ici de savoir comment permettre à l’ignorant – c’est-à-dire pour Spinoza au non-philosophe – de parvenir à un vécu de la maladie qui soit en mesure d’évacuer autant qu’il est possible les passions tristes. La connaissance du second genre, la raison telle qu’elle est à l’œuvre dans les sciences ne pouvant suffire du fait de sa trop grande abstraction, il ne reste plus qu’à recourir à la connaissance du premier genre qui est la connaissance imaginative, celle qui présente le défaut d’être à l’origine de nos préjugés et de nos opinions. C’est ici qu’intervient la puissance de la narration, dans la mesure où cette connaissance porte essentiellement sur nos affects tout en ignorant leurs causes et parce que la maladie est généralement perçue comme une rupture dans le cours de l’existence, il est permis de penser qu’en invitant le malade à devenir l’auteur d’un récit de vie dans lequel il introduira sa maladie, on lui offrira la possibilité de reconstruire une représentation plus cohérente de son corps qu’il perçoit comme ne lui appartenant plus du fait de sa maladie. Reconfigurer ainsi l’idée du corps, n’est-ce pas donner au malade les moyens de progresser vers une plus grande santé de l’esprit, malgré la maladie.

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Penser avec Spinoza – Vaincre les préjugés

Posted in Articles on novembre 20th, 2014 by admin – Commentaires fermés

J’ai le grand plaisir de vous annoncer la parution de mon dernier Livre :

Penser avec Spinoza – Vaincre les préjugés

Ce livre propose une analyse et un commentaire de l’appendice de la partie I de l’Éthique de Spinoza.

 

Première partie : présentation de l’Éthique

- Une présentation de l’auteur et de son œuvre

- Une lecture thématique avec les grandes notions problématisées

- Le contexte culturel et intellectuel

Deuxième partie : lecture et commentaire de l’appendice

-  Texte intégral de l’appendice : traduction récente de Bernard Pautrat (Seuil, 2010)

-  Le commentaire

-  Outils (lexique, index des notions, sujets de dissertation, bibliographie)

Lien vers le site de l’éditeur

 

Être malade : accepter pour résister

Posted in Articles on novembre 12th, 2014 by admin – Commentaires fermés

Intervention prononcée le 07 octobre 2014 à l’ENS de Lyon pour le séminaire organisé dans le cadre du Collège Internationale de Philosophie par Julie Henry : Relire l’éthique en santé à l’aune d’une anthropologie spinoziste : Philosophie de l’âge classique et médecine d’aujourd’hui.


Résumé : L’acceptation est souvent assimilée à la résignation, c’est-à-dire à une attitude passive de soumission. Or, si l’on comprend l’acceptation comme l’acte par lequel celui qui comprend ce qui lui arrive en prend acte, sans pour autant l’approuver, mais au contraire pour mieux s’y opposer, elle peut apparaître comme le chemin qu’il faut nécessairement emprunter pour mieux résister aux assauts des causes externes qui pourraient nous détruire. C’est en ce sens qu’être malade, qui ne signifie pas tout à fait la même chose qu’avoir une maladie, nécessite que soit emprunté un tel chemin. Dans la mesure où la compréhension des causes qui nous déterminent nous rend nécessairement plus puissants, notre conatus, cet effort par lequel nous persévérons dans l’être, ne peut que se trouver renforcé par l’acceptation en nous donnant la « force d’âme » indispensable pour appréhender la maladie avec une certaine équanimité. Reste à définir les modalités d’une telle compréhension. Si pour le philosophe, cela passe par la connaissance intuitive, pour l’ignorant qui en reste à la connaissance imaginative, cela passe certainement par le récit qui permet au malade d’être l’auteur d’une reconfiguration cohérente des événements heureux ou malheureux qui jalonnent son existence.

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Sagesse de l’homme vulnérable

Posted in Articles on août 26th, 2014 by admin – Commentaires fermés

Vous pouvez désormais trouver la majeure partie de mes articles publiés dans un recueil en deux volumes aux éditions L’Harmattan.

LA PRÉCARITÉ DE LA VIE
Sagesse de l’homme vulnérable (Volume 1)
ISBN : 978-2-343-03871-1 • septembre 2014 • 146 page
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44324&razSqlClone=1

LA QUÊTE DE LA SAGESSE
Sagesse de l’homme vulnérable (Volume 2)
ISBN : 978-2-336-30711-4 • septembre 2014 • 140 pages
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44323&razSqlClone=1

Eric Delassus
PHILOSOPHIE

 

Les hommes sont dépendants de la nature toute entière et, par conséquent, ils sont dépendants les uns des autres. Cette dépendance n’est pas un signe de faiblesse. C’est elle qui, lorsqu’elle est bien ordonnée, empêche les hommes de devenir ennemis les uns des autres. Il faut donc à l’homme vulnérable une sagesse pour l’inviter à faire preuve d’autant de sollicitude qu’il est possible envers ses semblables. Que peut bien être la sagesse de l’homme vulnérable ?

 

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Puissance et vulnérabilité – Pour un « care » spinoziste

Posted in Articles on janvier 8th, 2014 by admin – Commentaires fermés

Il peut sembler non seulement anachronique, mais peut-être aussi incongru de vouloir comparer éthique spinoziste et éthique du care. Chacune ayant été élaborée dans des contextes très différents et relevant de traditions intellectuelles relativement étrangères l’une à l’autre, la légitimité d’un tel rapprochement ainsi que son intérêt demandent à être justifiés. D’un côté nous avons un rationalisme intégral, de l’autre une éthique qui semble plus enracinée dans les affects, cependant si l’on y regarde d’un peu plus près ces deux pensées ne sont peut-être pas si éloignées l’une de l’autre.

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Combattre la haine

Posted in Articles on décembre 21st, 2013 by admin – Commentaires fermés

« Ne pas rire des actions des hommes, ne pas les déplorer, encore moins les maudire, mais seulement les comprendre », Spinoza.

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Traitement de quelques notions du programme de terminale à partir de l’étude d’une œuvre : L’Appendice à la première partie de l’Éthique de Spinoza.

Posted in Articles on décembre 5th, 2013 by admin – Commentaires fermés

- Les notions en jeu

 

- Les propriétés de Dieu

Première rencontre philo-psy samedi 23 novembre 2013 à la faculté de médecine (pôle formation)

Posted in Articles on novembre 22nd, 2013 by admin – Commentaires fermés

Première rencontre philo-psy samedi 23 novembre 2013 à la faculté de médecine (pôle formation)

En quoi la philosophie peut-elle aider nos pratiques soignantes ?

 

L’ACIOS et l’EEHU ont le plaisir de vous inviter à la première rencontre philo-psy

 

La question du corps dans l’éthique de la vulnérabilité

Samedi 23 novembre 2013 de 9h à 13h, à Lille

Télécharger le programme de la rencontreTéléchargez le plan d’accès

Amphithéatre multimédiaPôle Formation de la Faculté de Médecine Henri Warembourg – Lille 2.

Inscription (gratuite) obligatoire (nombre de places limité) : merci de bien vouloir adresser un message àsylvie.vandoolaeghe[at]chru-lille.fr ou téléphoner au 03.20.62.34.43.

 

ACTUALITÉ DE SPINOZA – Les usages contemporains de sa pensée

Posted in Articles on novembre 4th, 2013 by admin – Commentaires fermés

ACTUALITÉ DE SPINOZA
Les usages contemporains de sa pensée

Les séances auront lieu
- au premier semestre : le mercredi de 19h à 21h, à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, en salle Halbwachs, escalier C, 1er étage droite, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
- au second semestre : le jeudi de 10h à 12h, à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Centre Panthéon, salle 216, entrée 2 place du Panthéon ou rue Cujas, aile Cujas, 2ème étage

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La philosophie de Spinoza est souvent évoquée à l’appui des thèses contemporaines aussi bien dans les sciences « dures » que dans les sciences humaines et sociales. L’auteur de l’Ethique apparaît ainsi comme un modèle théorique en biologie et neurobiologie, dans les ouvrages de Jean-Pierre Changeux, d’Henri Atlan, ou d’Antonio Damasio. Il fait figure de référence dans les sciences économiques et sociales, comme en témoignent les travaux d’André Orléan et Frédéric Lordon sur la monnaie et l’intérêt souverain. Il alimente la réflexion politique autour du concept de multitude central chez Antonio Negri ou du concept de trans-individuel forgé par Etienne Balibar. Ce n’est pas simplement la vision spinoziste du corps biologique ou politique qui nourrit les débats, c’est également sa conception de l’esprit, de la conscience et de l’inconscient qui retient l’attention des psychologues et des psychanalystes, ainsi que le montre le dernier ouvrage de José Attal sur Spinoza et Lacan.
Indépendamment des filiations superficielles et éphémères, il faut noter que l’intérêt perdure et produit des effets spéculatifs. Il s’agit donc de comprendre en quoi la philosophie de Spinoza reste un modèle pour les contemporains et fournit des concepts opératoires pour appréhender des champs de pensée aussi différents.
L’objectif du séminaire consistera donc à étudier les usages contemporains de la pensée de Spinoza.

PROGRAMME DU SÉMINAIRE SPINOZA
pour l’ année 2013-2014

 

Bernard Pautrat, Ethica Sexualis – Spinoza et l’amour, Payot, 2011 Lu par Eric Delassus

Posted in Articles on novembre 4th, 2013 by admin – Commentaires fermés

Bernard Pautrat, Ethica Sexualis – Spinoza et l’amour, éd. Payot 2011.

L’Éthique de Spinoza est communément appréhendée comme un ouvrage dans lequel est développée une philosophie dont la conséquence est de combattre les passions tristes, c’est-à-dire les passions qui manifestent une diminution de notre puissance d’être et d’agir. La réflexion conduite par Bernard Pautrat, à partir d’une analyse précise et rigoureuse du texte, à l’intérieur duquel il décèle ce qu’il nomme trois étrangetés concernant l’amour et la sexualité, remet en cause cette interprétation un peu trop « lisse » de l’Éthique.

Lire la suite sur l’Œil de Minerve

Les grandes orientations de philosophie morale mises en jeu en bioéthique et en éthique médicale

Posted in Articles on septembre 25th, 2013 by admin – Commentaires fermés

En quoi les grands courants de la philosophie morale sont-ils en mesure d’orienter la pensée éthique contemporaine dans le domaine médical, en fournissant aux praticiens des éléments théoriques leur permettant de formuler, d’une manière peut-être différente de ce qu’ils font habituellement, les problématiques auxquelles ils se trouvent confrontés ?

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La mort et la maladie, des accidents inévitables

Posted in Articles on septembre 17th, 2013 by admin – Commentaires fermés
« Nulle chose ne peut être détruite sinon par une cause extérieure »
(Spinoza, Éthique, 3° partie, Proposition IV)
« Chaque chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être. »
(id., Proposition VI)

 

La vie possède, en elle-même, ce caractère paradoxal de parvenir un jour à son terme, cela nous semble naturel mais à bien y réfléchir cela n’a rien d’évident, par nature la vie tend à se maintenir et l’être vivant devrait tout faire pour perdurer indéfiniment.

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Qu’est-ce que l’idée d’un corps en acte ?

Posted in Articles on septembre 13th, 2013 by admin – Commentaires fermés

« L’objet de l’idée constituant l’Esprit humain est le Corps, autrement dit une manière de l’Étendue précise et existant en acte, et rien d’autre. »

Spinoza, Proposition XIII, Éthique II.

Cette proposition, qui expose la conception spinoziste des rapports entre le corps et l’esprit, est souvent résumée de la manière suivante : « L’Esprit est l’idée du Corps », mais de quel corps s’agit-il ?

L’Enseignement Philosophique

63° année – Numéro 4 ; p. 43-48.

Sommaire du N°

LA NOTION DE PERSONNE DANS L’ÉTHIQUE DE SPINOZA

Posted in Articles on juillet 4th, 2013 by admin – Commentaires fermés

S’il peut sembler surprenant de s’interroger sur le sens à donner à la notion de personne dans une philosophie comme celle de Spinoza, c’est que nous sommes accoutumés à envisager cette notion uniquement en terme de Substance. En conséquence un monisme comme celui de Spinoza qui ne conçoit l’homme que comme un mode de la substance ne pourrait d’aucune manière intégrer une telle notion.
Cependant si l’on y regarde d’un peu plus près, la philosophie de Spinoza, qui se présente avant tout comme une éthique, c’est-à-dire comme une pensée orientée dans une perspective pratique dont l’objectif est la réalisation de la perfec- tion humaine, ne réduit pas l’homme à une chose parmi les choses.
Si l’homme est dans la nature un être comme les autres, il n’est pas pour autant un être quelconque, il a pour l’homme une valeur indiscutable, il représente même la plus haute valeur, dans la mesure où rien n’est plus utile à un homme qu’un autre homme, rien n’est plus utile à l’homme qu’un homme guidé par la rai- son.
En conséquence, si d’un point de vue ontologique il n’y a pas d’anthropologie spinoziste, l’homme n’étant pas « comme un État dans l’État », d’un point de vue éthique il peut sembler cohérent de considérer que l’homme n’est pas pour Spi- noza sans dignité. Ce qui autorise à penser la présence dans sa philosophie d’une conception implicite de la personne.

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Penser le corps malade : Spinoza et l’éthique médicale.

Posted in Billets on juin 20th, 2011 by admin – Commentaires fermés

Intervention lors de la journée du 18 juin 2011 (Spinoza : la raison à l’épreuve de la pratique) : Journée d’Etudes organisée par Vicente Cortés et Sophie Laveran, Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne.


Texte publié sur le site de l’Association des Amis de Spinoza.